Rencontre avec Jacques Froissant, Président et fondateur d’Altaïde
Avec 10 années d’existence, Altaïde s’est imposé comme un des cabinets de recrutement leader pour tous les métiers du numérique / digital : développement, gestion et direction de projet, marketing ou top-management. Présents à Paris, Bordeaux, Göteborg et Barcelone, ses 10 collaborateurs apportent un soin particulier au sourcing de ses candidats. Jacques Froissant, Président et fondateur, nous livre ses impressions et son analyse sur le marché de l’emploi et les meilleures manières de s’y insérer.
Quels sont les différents types de clients que vous accompagnez ?
Nous travaillons essentiellement pour des start-up assez avancées ou des pure player du digital d’une part, et des entreprises en transformation digitale, d’autre part. Autant dire tout le monde ! Nous sommes reconnus pour être LE chasseur de tête du digital. Nous sommes très présents dans l’écosystème du numérique et depuis longtemps. J’interviens dans des écoles, comme mentor dans des start-up ou des incubateurs ou dans des conférences et événements sur la tech ou le digital. C’est comme cela d’ailleurs que j’ai rencontré Opquast.
Quels types de profils proposez-vous à vos clients ?
Nos clients viennent nous chercher pour recruter des gens assez expérimentés, des managers, avec au moins 4 ou 5 ans d’expérience. Nous sommes je crois reconnus pour la bonne connaissance que nous avons des métiers du digital, de leur environnement et pour notre capacité à sourcer des candidats et à les évaluer avec pertinence.
Comment procédez-vous, pour sourcer vos candidats ?
Nous partons d’une problématique client et on va chercher des profils avec une logique multicanale. J’aime dire qu’on ne va pas à la chasse mais à la pêche. Nous lançons des filets à grosses mailles : publication de notre job description sur notre site, qui est devenu un mini job board, et relais aux 400 000 followers qui nous suivent sur les réseaux sociaux. L’offre est également liée et publiée sur les moteurs de recherche d’emploi. En parallèle, nous nous servons d’autres filets, à plus petites mailles, en ciblant des entreprises où se trouvent des candidats potentiels, en utilisant entre autres moyens de sourcing Linkedin. C’est un travail de fourmi, qui prend du temps.
À quoi êtes-vous attentifs, dans les profils que vous évaluez ?
À deux choses. Les compétences techniques, d’une part, et les soft skills d’autre part : comment se traduit la personnalité dans le travail. Pour un profil technique ou de chef de projet, on va ainsi regarder ce qu’il a fait et les certifications qu’il peut avoir, comme Opquast, que l’on voit revenir de plus en plus régulièrement dans les profils que l’on sélectionne. Il y a en a d’autres, sur d’autres sujets comme Google Analytics par exemple. Mais on y est sensible, car une certification, c’est un signal positif supplémentaire, cela montre que la personne cherche à aller plus loin, à continuer à se former. C’est clairement un plus en termes d’employabilité.
Est-ce que les certifications sont un pré-requis pour vous, lorsque vous cherchez un profil ?
Non, mais on y est très attentifs. Cela nous arrive de le demander lorsqu’on poste une annonce, pour des profils juniors notamment. Après, quand on cible un candidat, qu’il soit développeur ou chef de projet, si on s’aperçoit qu’il est certifié Opquast, c’est un feu vert de plus.
Qu’est ce que cela montre pour vous ?
Cela montre a minima qu’il a une sensibilité à la qualité, une curiosité sur tout ce qui fait le digital et une volonté d’améliorer ce qu’il fait, au-delà de ses propres compétences métier. Nos clients nous demandent des candidats experts et capables de tirer leur entreprise vers le haut, en termes de performance et de qualité. Les start-ups avec qui l’on travaille ont réalisé plusieurs tours de financement, ce sont des Formule 1 avec le niveau qui va avec.. La qualité et l’exigence sont donc des standards demandés au quotidien.
Quels conseils donneriez-vous à des jeunes qui arrivent sur le marché du travail ?
Je vois beaucoup d’étudiants, car je suis membre du board de l’Ecole Supérieur du Digital (ESD), et ce que je leur dis toujours, c’est de continuer à apprendre et à être exigeant avec eux-même. Ils évoluent dans un environnement où il n’y a que ceux qui gardent ce cap de l’exigence et de la qualité qui réussissent. C’est ce qui fait qu’une entreprise réussit, en recrutant des hommes et des femmes qui partagent cet objectif de qualité. Le fait de continuer à se former et de se faire certifier tout au long de sa carrière, cela va dans le bon sens pour un recruteur. Cela lui démontre l’importance que l’on accorde à la qualité dans ce que l’on fait, de manière générale. Dans le digital comme ailleurs, il faut en permanence être dans l’apprentissage.
Nous vivons une crise sans précédent, avec assez peu de perspectives claires pour les mois à venir. Quel est votre regard sur le marché de l’emploi actuel dans le monde du digital ?
Avec la crise du COVID, c’est évidemment compliqué, avec au niveau global une baisse de moitié des recrutements. C’est bien reparti au troisième trimestre mais aujourd’hui, cela s’est calmé à nouveau. Après, il reste des secteurs comme l’e-commerce ou la santé, qui ont le vent en poupe. C’est plus compliqué du côté des agences digitales, qui nous semblent très affectées. Enfin, côté métier, sur tout ce qui touche au développement ou à la data, on reste quand même sur des profils en tension, avec une demande qui reste assez forte.
Si le témoignage de Jacques vous a convaincu, voici les prochaines étapes pour devenir certifié Opquast: