Cela fait à peu près trois ans que nous avons lancé la certification Opquast, officiellement appelée « Maîtrise de la qualité en projet Web ». Il est de nouveau temps pour moi de vous faire un petit point sur le déploiement et le développement de cette certification de compétences.
Les écoles
Nous avons un peu allégé notre effort de communication auprès des écoles et pourtant, le déploiement se poursuit dans de très nombreux établissements. Beaucoup de nouvelles écoles arrivent et commencent à inscrire le parcours de certification à leur programme. La certification continue à se développer fortement, notamment chez ECV digital, Digital Campus, Iesa Multimedia, l’école Multimedia. D’autres écoles de développement en cycle court sont en train de prévoir la certification de tous leurs étudiants, et ça représente vraiment beaucoup d’étudiants. Nous avons plusieurs IUT et licences professionnelles qui font passer la certification et nous sommes également présents dans plusieurs universités.
Du côté des écoles d’ingénieurs informatiques, le travail se poursuit pour faire comprendre l’importance capitale des activités Web. Nous aurons le plaisir d’intervenir le 28 février chez Telecom ParisTech. Si une école de ce calibre voit l’intérêt de travailler sur la culture Web, il y a fort à parier que d’autres écoles d’ingénieurs vont rapidement se poser la question.
Les agences et prestataires Web
Les agences Web et prestataires du réseau Opquast continuent à certifier leurs équipes et à se servir de cet outil pour la formation, la reconnaissance et la culture Web. Dans plusieurs sociétés comme Clever Age, Ekino, Empreinte Digitale, Ecedi, Inconito ou encore Emakina, c’est un outil important de la politique RH. L’autre grande nouveauté est l’arrivée progressive des ESN (Entreprises de Services Numériques), avec notamment SQLI, chez qui j’interviendrai d’ailleurs le 7 mars. Pour l’instant, de nombreux salariés d’ESN se lancent dans la certification de façon individuelle : nous n’avons pas encore affaire à de vraies démarches organisées, mais c’est en train de changer.
Les annonceurs
C’est l’un de mes chevaux de bataille depuis un an ou deux : la qualité Web, ce n’est pas qu’une affaire de prestataires. Les clients, acheteurs de sites, services informatiques font du Web à longueur de journée, que ce soit sur de la technique dans les DSI (Direction des Systèmes d’Information), ou de la conception et des contenus et services dans les directions communication et métiers. Certaines entreprises s’y mettent fortement : c’est par exemple le cas du Groupe Crédit Mutuel CIC. Nous avons fait récemment des formations présentielles ou à distance chez OpenEdition à Marseille, au Ministère de la Transition Écologique et solidaire, au Département de Seine-Saint-Denis, dans de nombreuses agences Web, au niveau de la DINSIC, de la Région Île-de-France, de la région Nouvelle-Aquitaine, et dans plusieurs autres régions et départements français. Bref, les annonceurs sont dans la course et c’est une sacrée bonne nouvelle.
Ce qui se joue
Ce qu’il faut retenir de tout cela, c’est que la notion de qualité, le modèle VPTCS (Visibilité, Perception, Technique, Contenus, Services), les différentes composantes de la maîtrise de la qualité en projet Web – notamment la performance, la sécurité, l’accessibilité, la préservation des données personnelles ou encore l’écoconception – sont en train d’entrer sous l’angle des compétences dans les endroits où ces notions étaient peu ou pas du tout présentes.
La formation et la certification des équipes n’est pas suffisante, et nous n’avons pas la prétention de former des spécialistes, mais c’est selon nous une étape fondamentale. C’est l’occasion de former des équipes et pas des experts individuels esseulés. C’est l’occasion de faire faire un premier pas essentiel sur certains sujets et de conduire des centaines, voire des milliers de personnes à se pencher sur des sujets qui ne le sont pas assez. Le flux actuel des certifiés Opquast qui se penchent sur l’UX, la performance, l’éco-conception et bien sûr l’accessibilité nous conforte dans notre intuition.
L’autre aspect clef est l’émergence de la certification comme outil de valorisation des compétences. Le nombre de jobs qui mentionnent la certification continue à augmenter. Avec plus de 2700 certifiés, c’est un outil de plus en plus pertinent pour le recrutement.
Industrialisation en cours
En pratique, nous avons beaucoup de travail et le défi organisationnel et technique est important. Il y a des examens quasiment tous les jours et des stagiaires se forment quasiment 24h sur 24 sur notre plate-forme. Cette forte accélération nous conduit à travailler tous azimuts sur l’industrialisation de nos prestations, l’amélioration des expériences utilisateurs. J’utilise le pluriel à dessein car nous devons aussi bien répondre aux candidats individuels, aux responsables des ressources humaines, aux formateurs, aux responsables pédagogiques, etc. Cela nous conduit à améliorer en permanence nos contenus, et également de nous doter d’une infrastructure nous permettant de proposer nos contenus dans d’autres langues que le français.
Bref voilà, nous n’avons pas fini de vous donner des nouvelles.