Au début des années 90, un rapport public qui avait fait grand bruit annonçait que les coûts de non qualité représentaient entre 10 et 15 % du Produit Intérieur Brut français. Une étude récente de l’AFNOR montre que ceux-ci pourraient osciller selon les secteurs entre 5 et 15 % du chiffre d’affaires des entreprises.
La question mérite d’être posée en ce qui concerne le secteur web: Y a t-il de la non qualité sur les sites web ?
Les bugs, les personnes qui échouent à acheter, les produits refusés ou renvoyés, les réclamations, le temps passé à refaire plusieurs fois des opérations… représentent-ils une masse importante de temps perdu et de coûts financiers, écologiques et sociaux pour les utilisateurs ?
Cela me semble pour le moins évident.
Quittons maintenant les sites web en eux-mêmes pour nous pencher sur leur production. Qu’en est-il des activités qui permettent de les concevoir, de les produire et de les maintenir ? Y a-t-il de la non-qualité du côté des agences web, ESN et annonceurs ?
Les entités Web et Informatique souffrent-t-elles de temps perdus, de bugs récurrents, de problèmes de communication entre acteurs, du turn-over, de retards majeurs, de projets qui échouent, d’activités inutiles voire nocives ou des surcoûts d’hébergement et de la dette technique ? Mes interlocuteurs de terrain m’affirment que non seulement c’est le cas, mais qu’ils en souffrent au quotidien.
Quel coût représente la non-qualité dans le web ? 5 %, 10 %, 15 % ? Cela dépend évidemment des contextes. Prenons l’hypothèse basse de 5 %. Je vous propose de calculer ce que cela représente au regard des dépenses (salaires, achats) de votre entité pendant une année.
Ça y est, vous avez fait le calcul ? Eh bien voilà, vous avez maintenant une idée des économies potentielles que pourrait vous faire gagner la démarche assurance qualité web. Souhaitez-vous continuer à payer de la non qualité ? Ou préférez-vous prendre la question à bras le corps, former vos équipes et manager la qualité web ?