Les spécialistes du référencement visent à ce que les sites soient trouvables et trouvés. Les spécialistes de la qualité logicielle veillent à l’absence d’erreurs. Les promoteurs de l’accessibilité veillent à ce que les contenus et services soient utilisables par les personnes handicapées. Les spécialistes de l’écoconception visent à minimiser l’impact du numérique.
Je pourrais multiplier les exemples, il existe de très nombreux métiers et de très nombreux enjeux dans le secteur numérique.
Dans ce secteur comme ailleurs, tout nous pousse à travailler en silos, à développer notre propre expertise à promouvoir notre propre sujet à insister sur nos propres priorités. C’est normal et utile, car cela permet d’être plus focalisé, plus compétent, plus spécialisé, plus efficace. Mais cela conduit également à une forme de confinement des méthodes et des langages utilisés et cela peut conduire à perdre de vue la vision d’ensemble du secteur.
Limiter les inconvénients des approches en silos n’est pas naturel. C’est un choix. Créer de la transversalité implique un effort réel. Certains mots peuvent nous aider : ils ont cette capacité à changer notre façon de voir.
Des concepts comme la qualité et le numérique responsable portent la transversalité de façon intrinsèque. Ils peuvent ainsi avoir un impact sur la réalité et sur notre façon de voir le numérique. L’utilisation de ces concepts peut conduire à rapprocher les enjeux, les méthodes, les outils, les démarches du secteur. Ils peuvent donner un sens global. Ils peuvent aider à faire travailler ensemble les personnes. Ils peuvent montrer comment certaines démarches se renforcent et se complètent. Ils aident à remettre l’intérêt des personnes et des écosystèmes au cœur de nos activités. Bref, ils aident à construire des ponts, ils aident à créer des liens.
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