Les personnes qui se penchent sur la qualité sont toujours amenées à chercher des éléments objectifs. C’est ce qui fait que vous verrez presque toujours associées à ces métiers les notions de référentiels, de normes, de documents de référence. Un référentiel, une norme, c’est compliqué et long à rédiger, à mettre en place, à diffuser mais quand on a réussi à faire quelque chose d’utile et d’approprié, c’est un formidable outil de décision, de partage d’information. C’est aussi et surtout un outil pour créer de la transversalité et pour mettre d’accord des métiers, des entreprises, des humains.
Il y a toutefois plusieurs façons d’appliquer un référentiel. Vous pourriez croire qu’un référentiel contient la vérité. Si vous décidez de l’utiliser de cette façon, c’est un outil qui semble pouvoir donner des réponses formelles, uniques, définitives. C’est une approche confortable, mais cela ne permet pas de tenir compte du contexte dans lequel le référentiel s’applique.
Dans le cas du référentiel Opquast, cela consisterait à dire que telle règle Opquast dit qu’il faut agir de telle ou telle façon. Cela reviendrait à dire qu’il vous donne les réponses et que celles-ci sont uniques. Or, pour moi, un référentiel, un texte, une check-list n’est pas un outil pour donner des réponses, mais pour aider à se poser de bonnes questions. Je ne connais pas votre contexte, vos priorités, le périmètre de votre parc de sites, vos compétences et celles de vos équipes. Mon métier de qualiticien ne consiste pas à vérifier si vous respectez des règles mais à vous aider à les déployer. Je sais pour qui : pour les utilisateurs. Un référentiel comme Opquast vous fournit les questions, C’est vous qui avez les réponses, gardez donc votre libre arbitre.
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