Les projets Web sont longs et complexes, et exigent de prendre de nombreuses décisions. Tout au long des projets, il faut examiner des choix possibles, écouter des métiers divers, confronter des arguments, s’inspirer d’autres expériences et de projets passés, faire quelquefois confiance à son intuition, et finalement et surtout faire des arbitrages en permanence.
En tant qu’abonnés à cette lettre, vous savez qu’il existe également des check-lists, des référentiels, des normes, des standards qui peuvent servir tout au long des projets. Et pourtant tous les professionnels ne ne les utilisent pas. Beaucoup semblent ignorer leur existence et surtout leur intérêt.
Alors, ça sert à quoi, une check-list ? La réponse la plus évidente est : obtenir en fin de projet un site qui respecte toutes les règles de la check-list. Peut-être. Mais en pratique, ce n’est pas toujours possible ni même souhaitable. En revanche, il y a au moins un autre enjeu fondamental : fournir tout au long du projet un outil sur lequel s’appuyer pour prendre des décisions, pour avoir un vocabulaire et des règles communes, pour communiquer mieux et plus vite, pour décider de manière éclairée, pour prioriser les tâches, bref un point de référence avec lequel être d’accord ou pas. Un ensemble de règles à respecter, certes, mais aussi à ne pas respecter, toujours en connaissance de cause.
Finalement, avoir un point de référence comme celui-ci, équivaut à bénéficier d’un tiers pour faciliter la discussion et l’arbitrage. C’est aussi prendre conscience des implications de son travail.
L’hypothèse d’Opquast, c’est qu’un ensemble d’acteurs projet qui savent sur quoi ils s’appuient vont aller plus vite, et en faisant prendre nettement moins de risques au projet lui-même et à ses utilisateurs finaux. À vous de nous dire si cette hypothèse se vérifie au quotidien dans vos projets Web.