Au début, il y a avait le webmaster. Il faisait tout, il savait tout, tout passait par lui. C’est lui qui installait un compteur de visites ou qui se chargeait de copier-coller le contenu des fichiers .doc tous pourris envoyés par les services.
Et puis les CMS sont arrivés et les métiers du Web se sont spécialisés. De l’intégrateur frontend au contributeur de contenus, du designer UX au développeur Web, du chef de projet au community manager, du graphiste Web à l’expert SEO, tous les métiers ou presque ont dû naître, évoluer et mûrir.
Mais dans le même temps, et alors que chacun de ces métiers devenait de plus en plus spécialisé et structuré, les termes utilisés devenaient également de plus en plus nombreux et complexes. Nous avons donc vu apparaître non pas un vocabulaire mais des vocabulaires Web, propres à chaque silo, à chaque métier, à chaque expertise.
Être en mesure de désigner précisément les concepts, les méthodes les outils est extrêmement pratique, mais cela comporte des risques. Tout d’abord, ce qui est gagné en compréhension dans un silo donné peut-être perdu dans le cadre du projet global. D’autre part, il existe un risque très progressif de perdre de vue les autres métiers. Pour finir, il existe également un risque de perdre de vue l’utilisateur.
Toutes ces raisons font qu’il est nécessaire de se doter d’un vocabulaire commun pour le Web. C’est ce que nous avons fait avec le glossaire Opquast, et franchement, c’est sans doute le pilier le plus essentiel de notre certification.
Merci à Audrey Buanic, de chez notre partenaire MC2i pour l’idée originale de cet édito
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