Certains professionnels du web se posent des questions concernant la formation et la certification Opquast. Qu’est-ce que cela va m’apporter ? La certification va-t-elle m’apporter de nouveaux clients ? Un nouvel emploi ? En réalité, cela dépend vraiment du contexte, du score obtenu et surtout de la façon dont vous allez savoir recevoir ou exploiter les apports de cette formation sur le terrain. Il est donc temps de faire un petit point sur tout cela.
Est-ce que c’est une bonne formation ?
Nous avons un nombre impressionnant de témoignages qui l’affirment et les évaluations et retours d’expérience sont excellents. Pour être francs, elles sont tellement bonnes que nous avons décidé de laisser les formés parler plutôt que de le dire nous-mêmes.
Est-ce que les recruteurs et les acheteurs de sites connaissent ?
Non. Pas assez. L’approche assurance qualité n’est pas encore valorisée et prise en compte. Pour commencer, des flopées d’informaticiens sortent de leurs formations sans avoir des bases formelles et structurées en termes d’assurance qualité web, c’est-à-dire de sobriété numérique, de préservation des données personnelles, d’accessibilité aux personnes handicapées, de sécurité, de maîtrise des risques et de connaissance des contextes de base. Par ailleurs, les recruteurs ne sont pas spécialement formés à ces questions. Pour finir, les acheteurs de sites s’en remettent souvent aux producteurs de site en ignorant largement qu’ils sont co-responsables de la qualité des sites.
Est-ce que les recruteurs et les acheteurs de sites devraient connaître et demander cette certification ?
C’est l’idée générale, oui.
Est-ce que les professionnels du Web connaissent ?
Selon nous, pas assez. Ils maîtrisent des choses, beaucoup, mais alors beaucoup plus compliquées. Mais pour ce qui concerne les compétences, la culture et le vocabulaire de base, il y a beaucoup à faire. Pour bien comprendre ce qu’est la certification Opquast, il suffit de faire quelques analogies :
- Il y a des médecins généralistes et des médecins spécialistes. Mais tous les médecins ont un tronc commun, une culture commune, un vocabulaire commun. Nous travaillons depuis 20 ans sur ce sujet et sans nous en rendre compte, nous avons créé quelque chose qui pourrait jouer ce rôle. Sur des sujets importants que les professionnels du web ne peuvent ignorer. En France et ailleurs.
- Il y a des pilotes d’avion qui savent faire de la voltige et d’autres qui traversent les océans. Leur point commun ? Ils utilisent des check-lists. Je me moque éperdument que vous ayez 20 ans d’expérience, 2 millions de lignes de codes et 200 missions de conception UX derrière vous. Si ça se trouve vous avez oublié des centaines d’utilisateurs et de défauts que vous auriez dû connaître repérer et prévenir. Vous êtes beaucoup plus compétents que nous sur vos sujets, mais ça n’enlève rien au fait que ce que nous avons à vous dire est important.
Est-ce c’est une certification d’excellence ? Va-t-elle m’apporter un nouvel emploi
En règle générale non. Si vous avez atteint un score supérieur à 850, quel que soit votre poste, vous avez à coup sûr une valeur ajoutée supplémentaire sur le marché du travail et dans votre approche professionnelle. Mais attention, le même score ne veut pas dire la même chose. Si vous êtes développeur, 850 points, c’est très bien, mais c’est normal, c’est la base. Si vous êtes chargé de communication, commercial ou rédacteur web, 850 c’est énorme. Si vous êtes dans une école en réinsertion, vous avez peut-être fait 700 points, mais c’est votre première certification et c’est une porte d’entrée dans les métiers du Web. Vous pouvez être fier.
En gros, pour certains, ça a donné des emplois. Pour d’autres, ça a conduit à se former sur l’accessibilité ou l’éco-conception. A priori, au même titre que le TOEIC, vous n’allez pas trouver un job parce que vous êtes certifiés Opquast. Il y a quand même une petite exception : si vous avez atteint le niveau expert et que vous voulez devenir expert en accessibilité numérique, vous allez être beaucoup plus recherché. Mais en règle générale, le message est le suivant : vous travaillez dans le web ? Vous êtes certifié en maîtrise de la qualité en projet web ? C’est normal. Vous n’êtes pas formé sur ce sujet, même si vous êtes un UX ninja ? Désolé, mais là, ça craint.
Il y a plein d’experts, vous ne croyez pas que c’est trop facile ?
Pour un expert SEO ou accessibilité ou un développeur, le niveau expert est tout à fait atteignable. D’ailleurs, vous devez voir des experts un petit peu partout. Alors, il faut que je vous raconte quelque chose : En 2020, nous avons revu tous les contenus et simplifié beaucoup de formulations alambiquées. Les tests et les examens ne devaient pas se transformer en examens de français, nous en étions bien conscients. Depuis, les évaluations de la formation se sont encore améliorées. Mais le risque était que la proportion d’experts augmente fortement et que cela dévalorise les meilleurs résultats. D’ailleurs, je vois passer plein de niveaux expert sur les réseaux sociaux : je me suis donc demandé si la certification était beaucoup plus facile qu’avant, et je suis allé regarder les statistiques. Eh bien non. La proportion de personnes atteignant le niveau expert est passée de 6,4 à 6,7%, autrement, ça ne bouge pas et ce n’est pas la majorité de nos certifiés.
En revanche, les personnes qui atteignent le niveau expert ont tendance à beaucoup plus le dire publiquement, c’est pour ça que vous les voyez beaucoup.
Il y a plein de questions pièges ?
Le bachotage, ce n’est pas trop notre truc. Il y a un guide de certification, un modèle, 240 règles, 4 à 500 contextes associés, 260 termes de glossaire. Certaines questions sont simples. D’autres demandent de connaître véritablement le référentiel et les contenus. Toutes demandent un minimum de réflexion.
L’une des grandes observations que nous avons fait dans ces dernières années, c’est que les personnes qui souffrent le plus des supposées questions-pièges sont celles qui ne se sont pas assez formées. La compétence lève les ambiguïtés. Une question piégeuse pour quelqu’un sera évidente pour quelqu’un qui sait à quelle règle ou à quels termes elle fait allusion.
Le message général des métiers du web est quelquefois le suivant : j’ai de l’expérience, je connais les règles, de toute façon c’est du bon sens, ce n’est pas la peine de travailler sur des check-lists, je n’ai pas besoin de modèles pour travailler sur le web, vous n’allez pas m’apprendre mon métier. Eh bien, effectivement, nous ne voulons pas vous apprendre votre métier, nous voulons juste vous faire réfléchir, vous donner du recul et vous outiller pour vous aider à le faire mieux, en maîtrisant mieux les risques, en communicant mieux avec vos équipes, en vous intégrant plus vite dans les équipes web, en respectant mieux les utilisateurs et les gens qui ne font pas votre métier.
Vous êtes assez connus, chez Opquast ?
Non mais ça va venir. Mais si vous voulez consulter les 240 fiches en anglais, vous pouvez. Si vous voulez les consulter en espagnol, vous pouvez. Notre objectif est d’aller dans le monde entier. Allons-nous réussir ? Nous ne savons pas. Mais nous allons essayer et si nous réussissons, ce ne sera pas tout seul. Nous avons besoin de chacun d’entre vous. Donc, si ça fait sens, venez avec nous. Diffusez les règles, parlez du modèle VPTCS, formez-vous, passez la certification, formez vos équipes, sensibilisez vos clients. Écoutez vos utilisateurs.