Depuis un peu plus d’un an, nous avons passé des partenariats avec de nombreuses écoles du Web. La première à se lancer a été l’ESCEN à Bordeaux, rejointe par IESA Multimedia à Paris, et depuis le nombre d’écoles qui nous rejoignent ne cesse d’augmenter. Elles sont maintenant dix-huit. Au départ, l’enjeu de ces partenariats était simplement de développer la connaissance des bonnes pratiques Web Opquast auprès des étudiants surtout, mais aussi des enseignants qui ont un rôle majeur à jouer. Avec la mise en place progressive de notre système de montée en compétence et de certification Opquast certified, les écoles se dotent non seulement de contenus pédagogiques dédiés à la qualité Web, mais également d’un système de pilotage et de mesure de cette compétence.
Quelques chiffres
Je ne vous le cache pas, la mise au point d’un tel système n’est pas simple : nous devons en permanence ajuster avec les écoles les modalités pédagogiques, les promotions concernées, le moment où la montée en compétence et la certification doit avoir lieu, les besoins logistiques pour organiser des passages dans de bonnes conditions. Nous avons tâtonné, nous avons beaucoup échangé avec les écoles, et nous commençons à avoir un peu de recul sur le sujet. Il était donc temps que je vous fasse un petit point avec, pour commencer, quelques chiffres : nous avons environ 1800 personnes qui sont inscrites sur notre plate-forme d’entrainement. Parmi ces 1800 personnes, environ 600 ont passé la certification. Parmi ces 600, environ 150 professionnels en poste et 450 étudiants et demandeurs d’emploi. Le score moyen est de 626 points sur 1000. Le pourcentage de candidats dépassant les 500 points, score minimum pour avoir un badge, est de 85%.
Comment ça se passe
Chaque école a un back-office dans lequel elle peut inscrire ses étudiants. Les étudiants ont ainsi accès à une plate-forme d’entrainement, mais la clef, c’est le contenu du livre qualité Web. La certification s’intéresse spécifiquement aux bonnes pratiques, à leurs objectifs et au vocabulaire, tous contenus dans le livre. En revanche, les parties mise en œuvre et contrôle des fiches ne fait pas partie du périmètre de la certification. En complément du livre et de la plate-forme d’entraînement, certaines écoles décident de mettre en place des formations présentielles de sensibilisation. Cela permet d’introduire ou d’accompagner le travail sur le livre et la plate-forme. C’est d’ailleurs, ce qui nous conduit à rechercher activement des formateurs susceptibles d’intervenir. Chaque école organise ensuite également ses propres examens.
Où en sommes nous ? Certaines écoles ont organisé de très nombreux examens, pour toutes leurs promotions. C’est notamment le cas de l’ESCEN et de Webforce 3. C’est aussi le cas de ECV Digital qui vient de faire passer l’examen à plusieurs promotions. D’autres écoles vont déclencher des examens prochainement comme HETIC (où j’interviens le 1er mars) et Webschoolfactory. J’en profite pour remercier toutes ces écoles de leur confiance et de leur fidélité. Le sujet est encore assez nouveau dans les entreprises et écoles, le système est innovant, c’est une vraie marque de confiance de leur part de nous suivre sur ce projet.
Renforcer le niveau général
Nous avons eu d’excellents résultats avec certaines promotions, ce qui est assez logique pour des formations qui reposent sur un bon socle technique. Il faut tout de même savoir qu’Opquast ne vise pas prioritairement à garantir le niveau les professionnels techniques, mais à renforcer le niveau général de tous les professionnels du Web. Sont donc également visés des profils à qui il risque de manquer certains éléments d’ordre technique (commerciaux, marketing, designers…).
Or, hier, nous avons suivi avec attention les scores obtenus dans le cadre d’un mastère UX (Expérience Utilisateur) chez ECV digital. Les très bons scores obtenus dans le cadre de ce mastère UX sont d’excellentes nouvelles. Cela valide le fait que des étudiants de profils plutôt non techniques peuvent atteindre des niveaux qui leur confèrent une vraie crédibilité quand ils échangent avec des développeurs ou intégrateurs. Par ailleurs, cela ouvre des sérieuses perspectives pour la certification.
Mais il faut travailler
Pourquoi certains étudiants cartonnent et pourquoi d’autres font-ils des scores assez faibles ? Il n’y a pas de secret, il faut travailler. Je vais insister sur un point important : la base se trouve dans le livre. Il faut comprendre les bonnes pratiques, comprendre à quoi elles servent, comprendre le vocabulaire. Les étudiants et professionnels qui se penchent vraiment sur le livre font facilement d’excellents scores. La plate-forme d’entrainement est intéressante, bien qu’encore largement améliorable, mais elle ne remplace vraiment pas le livre. Une école (qui ne fait pas partie du réseau) nous disait la semaine dernière qu’elle avait des doutes sur la capacité des étudiants à compléter leur formation avec des contenus en ligne. De notre point de vue, c’est vrai ou, c’est faux, ça dépend. C’est très variable suivant les profils, les écoles, les modalités pédagogiques et l’accompagnement effectué dans les écoles. Ce qui est certain, car nous avons maintenant des données solides pour l’affirmer, c’est que dans un certain nombre de contextes, ça marche très bien.
La suite
Nous continuons à prendre beaucoup soin de nos écoles partenaires. Plusieurs d’entre elles nous ont demandé de les soutenir pour les formations présentielles. Nous intervenons de temps en temps mais nous sommes en train de faire émerger un réseau de formateurs un peu partout en France et nous espérons bientôt à l’étranger. La prochaine version du livre qualité Web sortira dans quelques mois : ce sera évidemment l’occasion de monter encore en puissance. Nous vous tiendrons au courant de tous ces chantiers ici-même. En attendant, de plus en plus de professionnels passent également la certification en candidats libres : vous êtes les bienvenus si vous voulez être bien calés quand les étudiants auront fini leurs études et deviendront vos collègues de travail 😉