Je suis intervenu le 5 décembre 2014 dans le cadre du SEO camp’us de Lille. Au cours de cette intervention, que vous pouvez retrouver en vidéo ci-dessous, j’ai commencé par rappeler le métier essentiel d’un moteur de recherche comme Google, à savoir le classement. Par la suite, j’ai listé un certain nombre d’outils et de méthodes utilisés par ce moteur pour améliorer la qualité de son classement. À partir du fait maintenant avéré que Google est amené à classer les liens en fonction de leur qualité, j’ai listé quelques règles qui peuvent tracer une partie de l’avenir du métier de SEO.
Voici donc la vidéo et les diapos projetées pendant la conférence. Je viens de finir le sous-titrage de la vidéo sous Amara, cela devrait très bientôt être disponible dans Youtube.
La video (25 minutes)
Les diapos
L’interview
Interview par Aurélien Bardon d’Oseox.
Un immense merci au SEO camp, et notamment à Hasni Khabeb et Aurélien de m’avoir invité, de m’avoir fait plancher sur ce sujet, d’avoir filmé la conférence et de la mettre si gentiment à disposition.
Deux petites précisions :
- À 13:43, c’est bien sûr Altavista qui s’est fait éclater.
- En fin de conférence, j’indique que Temesis est au W3C. Sachez que ce n’est plus le cas, car nous avons décidé de sortir (sans doute temporairement) de l’organisme de standardisation.
Très bonne intervention, comme de coutume serais-je tenté d’ajouter. 🙂
La première question est très intéressante, je suis surpris qu’un fait important ne soit pas mentionné : Google – par essence – ne fait PAS confiance à ce qu’indique le site comme métadonnées au sens large.
Pour prendre un exemple ultra-simple : les meta-keywords. Si je dis que mon site perso a comme mots-clés « physique nucléaire », Google va sciemment ignorer cette information et se faire sa propre idée.
Et très certainement se rendre compte que je raconte des âneries : je ne parle pas de physique nucléaire sur mon site perso, donc ce mot clé est à côté de la plaque.
De ce que j’avais ouï dire sur ce sujet : en somme si les méta-données (en gros, les données que le concepteur du site indique) confirment ce qu’il « pense » => un petit plus, sinon un petit moins (ce qui peut se vérifier avec les sitemap.xml => si les adresses indiquées sont bonnes, tant mieux, sinon ça va gueuler dans Webmaster Tools).
La déclaration genre « je respecte tels points de qualité… » est utile pour les utilisateurs/concepteurs de sites/clients (à la base le plus important !), etc. mais je ne la vois pas être utile de manière directe pour Google (si je dis que mon site est performant => Google ne va pas faire confiance à ce que je raconte et quand même vérifier).
Par contre, il est évident que ça sera utile de manière indirecte quoi qu’il arrive (exemple => envoyer des contenus compressés servira les perfs, et Google le prend en compte) => donc comme l’indique Élie dans la présentation, tôt ou tard, on sera obligé de le faire.
Autant le faire de suite, et je dirais même pas besoin d’attendre que Google nous dise de le faire.