Entre la fin d’année 2014 en trombe et le début 2015 sérieusement chamboulé, nous n’avons pas eu beaucoup d’occasions de vous reparler du certificat Opquast. Il est temps, voici donc un état des lieux.
Régler la difficulté et la pertinence de l’examen
Les premiers examens blancs ont eu lieu après presque deux années de travail, grâce aux responsables qualité Web en agence et aux professionnels de notre réseau, mais aussi grâce aux étudiants de l’ESCEN, qui ont accepté d’en essuyer les plâtres. De nombreux réglages ont été nécessaires pour ajuster le contenu et la difficulté de cet examen à son objectif de valider le professionnalisme des candidats. Les premiers examens pilotes, testés en interne, ont été trop difficiles. À titre d’exemple, j’y ai obtenu personnellement à peine 65% de bonnes réponses : je ne suis certes pas de profil technique, mais je m’intéresse pas mal à la qualité Web 😉 Je vous laisse donc imaginer ce que cela aurait pu donner pour un étudiant en Web marketing sans expérience professionnelle, par exemple.
Mais il ne fallait pas non plus que l’examen soit trop facile et nous avons également dû reprendre en profondeur des questions qui ne marquaient pas de vraies différences entre les différents candidats. Pour finir, il fallait à tout prix éviter un examen nécessitant un simple bachotage : il fallait laisser la place à la capacité de réflexion sur le fond de la notion et des enjeux de la qualité Web. Nous y sommes finalement parvenu : les retours que nous avons eu jusqu’à aujourd’hui sont très positifs. Merci à Laurent Denis (et également Muriel de Dona l’été dernier) qui ont fait un boulot énorme sur ces examens.
Après les réglages, les conditions réelles
La première session officielle a finalement eu lieu le 8 novembre à Bordeaux. Depuis, nous enchaînons les sessions dans des écoles, dans le cadre de nos formations et même ponctuellement et individuellement à distance. Au total, ce sont plus de 120 personnes qui ont passé l’examen en 2014.
Les différences sont vraiment marquées, puisque les scores obtenus varient entre 390 et 950 points. Nous observons surtout une différence de niveau significative entre les étudiants et les professionnels, qui nous confirme la pertinence du certificat pour ces deux publics.
La courbe ci-dessous montre par exemple les deux courbes des scores obtenus pour les étudiants et professionnels. La majorité des professionnels atteint les 800 points. La majorité des étudiants obtient aux alentours de 600 points. Les résultats sont par ailleurs plus resserrés pour les professionnels.
Un score interprétable par le marché
Après avoir envisagé de fixer une limite basse pour l’obtention de ce certificat, nous avons finalement décidé que ce n’était pas à nous de fixer cette limite, même si nous fournissons bien sûr un guide de lecture des scores. Par exemple, une école spécialisée sur le développement Web peut décider d’essayer d’amener tous ses étudiants au dessus de 700 points, une agence Web, une SSII, ou une direction numérique peut tenter de pousser ses personnels au delà des 800 ; une entreprise qui veut simplement vérifier la culture Web peut très bien viser un score de 600 pour ses personnels. Quoi qu’il en soit, ce n’est pas à nous de décider. Ce que je peux vous dire, c’est que si quelqu’un vous annonce un score inférieur à 500 points sur 1000, il n’est pas forcément raisonnable d’espérer de sa part une grande connaissance des bonnes pratiques qualités pour un projet web.
Le cadeau de Noël aux heureux candidats
Les certificats officiels ont tous été générés et envoyés le 24 décembre et beaucoup l’ont donc trouvé sous le sapin. Le titulaire du meilleur score, sous le coup de l’émotion, en a même fait une photo. Chaque personne qui a passé l’examen a reçu un certificat doté d’un identifiant unique. Cet identifiant associé à chaque candidat permet d’authentifier le certificat et le score obtenu (ce qui est très important, vous l’aurez compris). Bravo à Mickaël Hoareau et Samuel Martin qui se sont arrachés pour nous produire un système automatique bien propre et bien pratique pour la gestion de ces certificats.
Et maintenant
Les sessions de certification vont continuer dès cette semaine, avec une douzaine d’étudiants de l’école Webforce3, puis une session de certification ouverte à tous le 21 janvier à IESA-Multimedia, et encore d’autres sessions en février puis mars. Nous vous en reparlerons. De votre côté, vous avez déjà peut-être passé l’examen, peut-être avez-vous envie de vous jauger, ou même simplement de diffuser l’information. Dans tous les cas, nous avons besoin de vous. Notre objectif est d’améliorer massivement le Web : le partage et la maîtrise des bonnes pratiques professionnelles et des risques associés est un des leviers nécessaires de cette amélioration. Pour contribuer à atteindre ce but, voici quelques propositions :
- Téléchargez et diffusez la plaquette destinée à votre direction des ressources humaines (PDF-233ko),
- Téléchargez et diffusez la plaquette destinée aux candidats (PDF-230ko),
- Parlez d’Opquast certified autour de vous et demandez à passer l’examen,
- Exigez un score minimum au certificat Opquast dans vos offres d’emploi (à moduler en fonction du poste pourvu),
- Demandez-nous des sessions de formation de préparation ou venez à l’une des formations Devenir responsable qualité Web organisées cette année (le passage de l’examen est maintenant inclus dans le cursus).
Merci d’avance et à très bientôt